La vaccination est importante à tous les âges de la vie !

Créée en 2005 par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la semaine européenne de la vaccination (SEV) est organisée par le ministère du travail, de la santé et des solidarités et pilotée partout sur le territoire par les Agences régionales de santé (ARS), du 22 au 28 avril 2024.

Les vaccins ou une protection individuelle et collective.

La vaccination est un enjeu majeur de santé publique, notamment pour la protection des populations les plus fragiles. Outil de prévention très efficace, elle protège contre de nombreuses maladies infectieuses virales ou bactériennes, parfois graves, et diminue le risque d’épidémie.

Une personne vaccinée, limitant la propagation d’une maladie, protège ainsi les personnes de son entourage (parents, enfants, proches et collègues) et celles non vaccinées car fragilisées par la maladie, enceintes, âgées ou trop jeunes.

L’absence de vaccination en population générale favorise l’émergence d’épidémies régulières et augmente l’incidence de maladies infectieuses, les complications graves et le nombre de décès.

A titre d’exemple, aux États-Unis en 2013, la chute de la vaccination contre la coqueluche est à l’origine d’une forte recrudescence de la maladie. Le nombre de cas est passé de 1000 en 1973 à 21 000 en 2013.

Qu’est-ce qu’un vaccin ? Un vaccin est constitué d’un microbe, fragmenté ou entier, tué ou atténué, ou de toxines inactives. Grâce à la vaccination, le système immunitaire produit des anticorps qui détruirons l’agent pathogène si le corps est en contact avec lui par la suite. La vaccination ne remplace pas ni diminue la protection naturelle mais la renforce. La plupart des vaccins sont injectés par voie sous-cutanée ou intramusculaire. La voie intradermique est réservée au BCG. Une ou plusieurs injections peuvent être nécessaires. Il est possible de faire plusieurs vaccins en même temps s’ils sont compatibles.

La vaccination en France

Dès 1901, la France a rendu obligatoire la vaccination contre la variole. Depuis, la politique vaccinale est sous la responsabilité du ministère en charge de la santé et est encadrée par le code de la santé publique.

La loi n°2004-806 du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique fixe l’objectif d’atteindre ou maintenir (selon les maladies) un taux de couverture vaccinale d’au moins 95%.

Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins (diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b, l’hépatite B, le pneumocoque, le méningocoque C, la rougeole, les oreillons et la rubéole) sont obligatoires et doivent être administrés dans les 18 premiers mois de la vie de l’enfant. A cela s’ajoute la vaccination contre la fièvre jaune pour les enfants de plus de 12 mois vivant en Guyane française. Certains métiers, exposant à des risques sanitaires, nécessitent des vaccins.

Les vaccins contre la varicelle, la grippe, l’hépatite A, la tuberculose (BCG) et le HPV (Papillomavirus humain) sont recommandés.

Quelle prise en charge ?

L’Assurance maladie prend en charge à 100 % le vaccin rougeole-oreillons- rubéole (ROR) pour les enfants et les adolescents jusqu’à 17 ans inclus et à 65 % au-delà.

Les vaccins contre le Covid-19 sont également pris en charge à 100 %.

Sur prescription médicale, les vaccins contre certaines maladies (diphtérie, tétanos, poliomyélite, coqueluche, hépatite B, méningites à Haemophilus influenzae b, rotavirus, HPV, pneumocoque, méningocoque B et C, ROR) sont remboursés à hauteur de 65 % pour les adultes.

Généralement, les centres de protection maternelle et infantile et les centres de vaccination publics proposent des vaccinations sans avance de frais.

Une recommandation : lors de votre prochaine consultation médicale, faites le point sur vos vaccinations avec votre médecin.

Pour plus d’informations :

• site Vaccination info-service

Sources : Santé Publique France, ministère du travail, de la santé et des solidarités, Ameli.fr