Journée mondiale de la contraception 2023 :

« Le pouvoir des choix »

 

Chaque année, le 26 septembre, la journée mondiale de la contraception met en lumière les différentes méthodes contraceptives.

Chacun a le droit à une vie sexuelle autonome, satisfaisante et sans danger, ainsi que le respect de ses droits, « dans une approche positive et respectueuse de la sexualité et des relations sexuelles, exemptes de coercition, de discrimination et de violence. » (source)

 

De l’autonomie pour une vie sexuelle épanouie

L’autonomie commence par l’éducation. Pour prendre des décisions éclairées, chacun doit avoir accès à des informations précises et complètes sur toutes les méthodes contraceptives. Avoir une sexualité responsable, c’est également avoir la liberté de choisir d’avoir des enfants et quand.

Les méthodes de contraception sont diverses et présentent des avantages et des risques. Quatre critères les caractérisent : efficace, réversible, acceptable et faible coût. Le choix est fait en fonction du mode de vie, des considérations de santé et des projets.

Il existe deux grands types de contraceptifs :

• Contraceptifs mécaniques : préservatif (interne ou externe), dispositif intra-utérin au cuivre (stérilet), diaphragme, cape cervicale, méthodes naturelles (retrait) ;
• Contraceptifs oraux : pilules dites combinées ou œstroprogestatives et les pilules progestatives, dispositif intra-utérin hormonal (stérilet hormonal), implant contraceptif, anneau vaginal, patch contraceptif et progestatifs injectables.

Le préservatif masculin est le seul à protéger des infections sexuellement transmissibles (IST).

Le retrait est la méthode contraceptive masculine la moins efficace.

 

Les méthodes de stérilisation à visée contraceptive

La stérilisation féminine ou masculine est un acte chirurgical, réalisé par un médecin en établissement de santé public ou privé. Cette méthode est irréversible.

• Pour les hommes : la vasectomie est la méthode contraceptive masculine la plus efficace. Cette chirurgie consiste à « ligaturer, sectionner et/ou coaguler les canaux déférents pour empêcher les spermatozoïdes de se mélanger au liquide spermatique. » Il faut environ 3 mois pour que l'homme n'ait plus de spermatozoïdes actifs. Il n’existe pas à l’heure actuelle de stérilisation masculine temporaire. Une cryoconservation du sperme peut être proposée au patient avant l’intervention.
• Pour les femmes : la ligature des trompes nécessite une hospitalisation de 24 à 48 heures et une anesthésie générale. Elle consiste à « boucher » les trompes de Fallope. Elle peut se faire par voie abdominale, par cœlioscopie ou par voie vaginale. Elle peut entrainer des douleurs abdominales pendant quelques temps après l’opération.

 

L’IVG

L’avortement, ou IVG pour Interruption Volontaire de Grossesse, est autorisé en France depuis 1975 par la loi "Veil" du 17 janvier 1975.

L’IVG est possible pour toutes les femmes, majeures et mineures, jusqu’à 14 semaines de grossesse (ou 16 semaines d’aménorrhée). En France, l’avortement est protégé par le secret et peut être anonyme si la femme le désire. Il est sans frais.

 

Actualités (Ministère de la santé et de la prévention) : depuis le 1er janvier 2022, la prise en charge intégrale des frais liés à la contraception concerne toutes les femmes assurées sociales jusqu’à l’âge de 26 ans. la prise en charge à 100% par l’Assurance maladie sans avance de frais concerne le coût de la contraception et les actes qui y sont liés : une consultation par an avec un médecin (hors dépassements d’honoraires) ou une sage-femme et les examens biologiques potentiels. Depuis le 1er janvier 2023 : Les préservatifs peuvent être pris en charge par l’Assurance Maladie sans prescription médicale pour toute personne de moins de 26 ans, homme et femme sans minimum d’âge. La contraception d’urgence hormonale est accessible par tous. Elle est délivrée gratuitement en pharmacie et est prise en charge à 100% sans avance de frais et sans ordonnance sur présentation de la carte vitale quelque soit son âge.

 

 

Sources : Organisation Mondiale de la Santé, Confédération internationale des sages-femmes, Ministère de la santé et de la prévention, ARS Normandie et Association Française d’Urologie